« Night Train » du Oscar Peterson Trio et « Hardcore 81 » de D.O.A. remportent le Prix du Patrimoine Polaris de la famille Slaight 2019
Le Prix de musique Polaris a annoncé que Night Train du Oscar Peterson Trio et Hardcore 81 de D.O.A. sont les deux albums récipiendaires du Prix du Patrimoine Polaris de la famille Slaight 2019.
L’album de D.O.A., paru en 1981 et qui a défini le hardcore punk, a été choisi par le vote du public parmi une sélection de 12 albums en nomination pour le Prix du Patrimoine, soutenu par Ré:Sonne. Le vote était ouvert cette année du 17 septembre au 18 octobre. Paru en 1963, l’album de standards de jazz, de blues et de R&B du Oscar Peterson Trio a été sélectionné par le jury du Prix du Patrimoine, composé de 10 journalistes musicaux et d’historiens de la musique.
« Félicitations à ces deux artistes récipiendaires. Vous avez créé d’importants et de mémorables enregistrements qui ont eu un impact durable sur le paysage musical. J’apprécie énormément tout le travail que vous avez mis dans la création de ces albums indémodables », a dit Gary Slaight, Président et PDG de Slaight Communications.
Les gagnants sont heureux d’apprendre que ces albums demeurent si pertinents des décennies après leur parution initiale. « Je suis extrêmement fière d’apprendre que l’enregistrement phare d’Oscar, Night Train, ait reçu le Prix du Patrimoine Polaris. Je suis profondément honorée au nom d’Oscar et je sais qu’il serait très touché de savoir que cet album est toujours aussi important plus de 65 ans après sa sortie », a dit Kelly Peterson, la veuve d’Oscar et la productrice artistique du Oscar Peterson International Jazz Festival. « C’est particulièrement gratifiant puisque cet album comprend la toute première version de ce qui est possiblement sa composition la plus marquante. Durant la session d’enregistrement, Norman Granz a mis Oscar au défi de composer une pièce sur place. Le résultat a été Hymn To Freedom. Ma reconnaissance pour cet honneur est infinie. Merci à tous ceux qui sont impliqués dans le Prix du Patrimoine Polaris. »
« C’est pas mal cool pour D.O.A. et nos fans que Hardcore 81 soit reconnu par le Polaris. Quand l’album est sorti, on ne se doutait pas qu’il donnerait vie au genre musical hardcore et qu’il ferait le tour du monde », a dit Joey ‘Shithead’ Keithley de D.O.A.. « Donc ceci est un événement incroyable pour nous. »
D.O.A. et le Oscar Peterson Trio s’ajoutent à une liste d’anciens gagnants du Prix du Patrimoine qui inclut des artistes comme Leonard Cohen, Joni Mitchell, Neil Young, Alanis Morissette, Peaches, Glenn Gould, Dream Warriors et Harmonium.
« Ré:Sonne est fier de commanditer le Prix du Patrimoine Polaris pour une troisième année consécutive », a dit Ian MacKay, Président de Ré:Sonne. « En couvrant plusieurs décennies et genres musicaux, tout en intégrant les sélections du jury et du public, nous avons droit à des gagnants qui reflètent la diversité et le dynamisme de l’histoire musicale canadienne. La courte liste et les gagnants nous rappellent pourquoi nous travaillons avec fougue afin de contribuer à une industrie musicale florissante et durable au Canada. »
Tout comme le Prix de musique Polaris, les gagnants et les nommés du Prix du Patrimoine sont des albums canadiens jugés uniquement sur leur mérite artistique, sans aucune considération pour leur genre musical ou leur popularité commerciale. C’est notre version d’un « temple de la renommée », où nous essayons de déterminer qui aurait été en lice pour et qui aurait remporté le Prix de musique Polaris au cours des années ayant précédé l’arrivée du Polaris en 2006.
Le Bureau de Gilbert Li, qui a commissionné les affiches du Prix de musique Polaris 2019 et celles des gagnants du Prix du Patrimoine 2018, choisira encore une fois les artistes visuels qui rendront hommage aux deux albums gagnants en créant des affiches du Polaris.
Mary Dickie était la représentante du jury. Le jury du Prix du Patrimoine Polaris 2019 était formé de Stephen Cooke, Del Cowie, Francella Fiallos, Stuart Henderson, Bob Klanac, Valérie Lessard, Trevor Risk, Tabbasum Siddiqui et Andrea Warner.
